Confiture de tomates vertes aux noix
Au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, les tomates vertes ont rencontré un certain succès cinématographique en Beignets, succès qui ne s’est pas confirmé en cuisine. J’ai, pour ma part, tenté de cuire ces fruits pas mûrs de différentes manières, mais les recettes n’ont pas rejoint mon répertoire. L’arrivée de mes trois garçons n’a pas non plus favorisé leur consommation, étant donnée leur méfiance à l’égard de tous ce qui est vert.
Pourtant, au jardin, je me retrouve avec de belles tomates vertes qui n’ont plus beaucoup de temps pour mûrir. Et même si elles arrivaient à rougir, le goût ne serait plus au rendez-vous par manque de lumière et de chaleur.
2015 est un bon cru pour les tomates, même dans le Perche. Pourtant, ces dernières années, il pleuvait trop et nos tomates tombaient malades. C’est sans doute pourquoi on a pu voir se monter quantité de tunnels pour protéger les plantes. Bonne initiative, mauvais timing : rarement on a eu un été aussi sec et ensoleillé depuis ces quinze dernières années.
C’est l’occasion rêvée de récolter le kilo de fruits verts qu’il me faut pour ma recette.
Je dis « ma recette », mais elle m’a été inspirée par la confiture de tomates vertes aux noix que j’ai mangée chez une amie il y a fort longtemps (Stéphanie se reconnaîtra !).
Pour environ cinq pots de confiture, il vous faut :
- 1 kilo de tomates vertes (pas mûres, et pas d’une variété verte à maturité !)
- 1 kilo de sucre gélifiant (la teneur en pectine des tomates étant très faible)
- le jus d’un citron
- 150 g de cerneaux de noix concassés
Pour commencer, stérilisez vos pots et couvercles dans de l’eau bouillante et mettez une soucoupe au bac à glace de votre frigo.
Coupez les tomates vertes en morceaux et mixez-les afin d’obtenir une purée grossière. Mettez-la dans votre bassine à confiture ou dans un grand fait-tout avec les cerneaux de noix concassés, le sucre et le jus de citron. Portez à une forte ébullition et comptez quatre minutes de cuisson à partir de celle-ci, en remuant sans arrêt. Sur la soucoupe glacée, testez si la confiture se fige. Remplissez vos pots, fermez et retournez-les pendant quelques minutes.
Théoriquement, cette confiture se garde pendant un an au moins, mais comme sa couleur a légèrement changé, elle n’effraie plus mes petits gourmands. Contrairement à ce que l’on pourrait craindre, elle n’est pas du tout acide, d’où l’ajout du jus de citron. Elle est délicieuse sur du pain de campagne au petit déjeuner et pourrait aussi faire office d’un chutney très doux avec de la viande.
Merci Heike, comme on a aussi beaucoup de tomates vertes, on va essayer ta recette.
Bizz
Bravo aussi pour toutes tes magnifiques photos !
Bonne idee que tu as la. Merci pour ta recette.
Je crois que je vais essayer cette recette qui m’a l’air délicieuse… tes photos superbes!
Ton travail de photo évolue? nouvelle direction vers la « photographie pure » à la limite de l’abstraction ?
Quel chance d’avoir une analyse de son travail par une pro ! Merci, Amélie !
J’en veux !
T’en aura, ton filleul t’en apportera.
J’ai essayé ta recette avec noix et citron. Un vrais REGAL . Tu m’as réconciliée avec les confitures de tomates vertes.