Les Hellébores…

                …se portent-elles mieux dehors ?

Hellébores en vase
Dans notre jardin froid et venteux les Hellébores fleurissent depuis peu. Comme les touffes s’épaississent avec les années, je me sentais autorisée de couper quelques-unes de ces beautés pour les mettre en vase. Mais le bonheur était de courte durée : quelques heures après le « shooting » elles laissaient pendre leurs têtes encore plus qu’à leur habitude.

C’est en effet une petite frustration avec les Roses de Noël de ne pas pouvoir les regarder « les yeux dans le yeux », à moins de se mettre à genoux devant elles ! (Les professionnels tentent d’ailleurs de sélectionner les hybrides avec des fleurs moins tombantes.)

Hellébores en vase

En cherchant sur le web, on me soutient pourtant que les Hellébores ont une très bonne tenue en vase. Sur le site Prunelle et Bigoudi la recommandation est de les cueillir bien ouverts, de tremper la base des tiges deux secondes dans de l’eau bouillante, puis d’inciser celles-ci sur deux ou trois centimètres avant de les mettre dans un vase rempli d’eau. Toutes ces manipulations sont à effectuer avec des gants car les Roses de Noël sont très toxiques.
(Après ma razzia pour les photos, il ne me restait plus que des fleurs en boutons et je n’ai pas pu tester ce conseil. Mais je rajouterai dès que possible un post-scriptum à ces lignes).

Au jardin l’Hellébore affectionne la terre lourde et argileuse si elle a été travaillée en profondeur (et oui, de temps en temps il faut quand même sortir la bêche) et amendée de matière organique à la plantation (compost, terreau de feuilles ou fumier bien décomposé). Un bon paillage de ces mêmes matières au printemps nourrira cette plante gourmande. Elle aime une exposition mi-ombragée (pas de soleil direct à midi), et mettra deux à trois ans pour s’installer avant de vous récompenser avec une longue floraison et sa très grande longévité.
Contrairement à ce qu’on lit souvent, Hugh Nunn, pépiniériste spécialisé anglais, conseille de garder les feuilles qui ne sont ni mortes ni malades le plus longtemps possible pour que la plante profite au maximum de la photosynthèse (voir le magazine Garden’s Illustrated, décembre 2011).

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